Supplémentaire le 19 juin, au Club Soda, dans le cadre des Francos de Montréal
L’auteur-compositeur-interprète offre son troisième album
, un premier opus en français, disponible sur toutes les plateformes de téléchargement et d’écoute en continu dès maintenant.Eleven Songs (2017) et Naked (2020), les deux premiers albums en anglais d’Aliocha Schneider, dévoilaient déjà sa plume sensible et sa voix posée. Sur son troisième album homonyme en français, la poésie de l’artiste s’étend tout en vulnérabilité et redessine les instants morcelés d’un voyage gorgé de sentiments flous. Composées en Grèce, alors qu’Aliocha était exilé en tournage durant plusieurs mois, les pièces relatent l’ironie de vivre dans un lieu paradisiaque alors que tout ce qu’on aime le plus n’est pas à notre portée.
Les extraits Avant elle, Ensemble et L’Autre donnaient le ton à un univers langoureux. Les dix pièces de l’album nous amènent maintenant autant dans la chaleur des rapprochements charnels que dans les réflexions inquiètes générées par la solitude. Sur Suspendus, on nous garde accrochés dans un moment figé, un lieu qui s’effacera, mais qu’on souhaiterait garder intact: « Tout est parfait. Tout est parfait. J’veux pas savoir d’avance. J’veux qu’on raccroche hésitants. Qu’on se décourage, qu’on recommence J’veux qu’on s’envisage à distance ». Losing You, sur laquelle on alterne entre le français et l’anglais, nous plonge dans un discours susurré, une impression d’appel téléphonique qui culmine sur des arrangements de cordes imposants qui font office de dénouement, laissé à notre imaginaire: « On fait comme si de rien n’était, mais rien n’est plus. I’m losing you, juste une fraction de seconde. La fin du monde. I’m losing you ». Majoritairement composé en français l’album culmine avec une pièce anglophone, Mexico, un air de bossa nova, invitant à une danse lascive d’au revoir ou de retrouvailles possibles: « Do you remember Mexico dear? The beach hotel and the cold beers? I know I’ve got to let it go, baby but when I think about these days, it’s just impossible ».
« C’est mon premier album en français. Je voulais faire un album qui fait du bien. C’est comme une photo d’une période de ma vie. Ça a été une année où j’ai passé de longs mois en Grèce. Je voulais qu’on sente la chaleur méditerranéenne dans les arrangements, qu’on entende la mer et la voix des gens qui étaient là-bas avec moi. Ce sont des chansons intimes, des chansons d’amour », explique Aliocha.
Tous les titres du disque ont été écrits, composés et réalisés par Aliocha Schneider et Marc-André Gilbert, principal allié de l’artiste pour cette nouvelle aventure musicale. L’Océan des Amoureux, co-écrite par Charlotte Cardin, Aliocha Schneider et Marc-André Gilbert, fait exception. Charlotte Cardin (voix), Maxime Bellavance (batterie et percussions), Raphaël D’Amours (guitare steel) Jérémy Page (batterie), Marc Bell (percussions), Izzy Dune (cordes) et Alexandre Lapointe (basse) complètent l’équipe. L’album a été enregistré par Marc-André Gilbert, Ghyslain-Luc Lavigne, Marc Bell et Jacob Cardinal aux Studios Planet, Tempo, chez Jesse Mac Cormack et chez Marc-André Gilbert.
Aliocha Schneider en tournée
L’auteur-compositeur-interprète présentera son nouvel album un peu partout au Québec dès le mois de novembre. Le spectacle montréalais du 29 novembre qui se tiendra au Studio TD affiche désormais complet. Une supplémentaire a été ajoutée le 19 juin prochain au Club Soda dans le cadre des Francos de Montréal.