L’auteur-compositeur-interprète Elliot Maginot balise de nouveaux territoires sur Easy Morning, un album issu d’une retraite de création dans les bois : « Écrire un album en période de pandémie est une démarche singulière, car on le fait en ignorant quand on pourra interpréter nos pièces devant un public », explique-t-il.
Sur ce nouvel opus, Elliot Maginot opère un virage acoustique porté par une instrumentation variée et des orchestrations hautes en textures, sa pop se colorant d’influences classiques et de sonorités ouest-africaines, une musique sans frontières qui défie les étiquettes.
Cordes, cuivres, percussions, guitares et flûtes y entretiennent un dialogue captivant et inventif. Dès les premières notes de la pièce « Emilio (Any Day Now) », on entre dans un univers aux riches tonalités, à la fois dépaysant et familier. Dans ces chansons interprétées sur le ton de la confession, il est question de lâcher-prise, de renoncement et de pardon, celui qu’on s’accorde et celui qu’on accorde aux autres.
Elliot Maginot joue avec les atmosphères et les intensités et dessine un paysage sonore aux multiples nuances, distillant parfois une douce mélancolie, sur « Holy Water », « True Love Might Not Find You in the End » et l’interlude « While You Were Feeling the Water », augmentant ailleurs la cadence sur « Dead Church » et « Dead Men Walking ». Les arrangements pour quatuor à cordes signés Antoine Gratton soulèvent « Holy Father » et « Easy Morning », celle-ci étant illuminée par la kora.
Des rumeurs de la ville et des bruits de la campagne jalonnent l’écoute, parties prenantes du processus de création. Pour clore l’offrande, la touchante « You Are Free » nous laisse sur une note d’espoir lucide, tandis que résonnent les derniers accords de guitare.
L’album Easy Morning est réalisé par Elliot Maginot et son frère de son, Connor Seidel. Elliot Maginot (voix, guitare acoustique, piano, orgue, charango, banjo, mandoline, Wurlitzer, percussions) y est accompagné par Émile Farley (basse), Mathieu Le Guerrier (batterie), Robbie Kuster (balafon, marimba, glockenspiel, scie musicale, xylophone), Élage Diouf (percussions), Connor Seidel (percussions), Salif Sanou (flûtes peuls, kora), Alex Francoeur (flûte, clarinette, saxophone), Rémi Cormier (bugle, trompette, cor), Odette Hélie (accordéon), Camille Paquette-Roy (violoncelle), Edith Fitzgerald (violon), Sarah Martineau (alto), Amélie Lamontagne (violon) ainsi que Marie-Christine Depestre, Franck Julien et Karine Pion (chœurs).
En spectacle :
• 2021-08-05 – Cowansville, Soif de Musique • 2021-08-26 – Pont-Rouge , Moulin-Marcoux • 2021-08-27 – St-Fabien, Vieux-Théâtre Saint-Fabien • 2021-08-28 – Matane, Sur la terrasse du Barachois • 2021-08-29 – Amqui, Salle Jean-Cossette • 2021-09-23 – Dolbeau-Mistassini, Salle Desjardins Maria-Chapdelaine • 2021-11-25 – Lavaltrie, Chasse-Galerie • 2021-11-27 – Québec, Théâtre Petit Champlain • 2021-12-09 – Laval, Salle André-Mathieu (Annexe 3) • 2022-02-17 – Théâtre Outremont - Rentrée montréalaise
Singer-songwriter Elliot Maginot stakes out new territory on Easy Morning, an album resulting from a creative retreat in the woods.
“Writing an album during the pandemic is a unique undertaking,” he explains, “because you do it not knowing when you’ll be able to perform your songs before an audience.”
With this new opus, Elliot makes an acoustic turn, carried along by diverse instrumentation and richly textured orchestrations, his pop coloured by classical influences and West African sounds – music that transcends borders and defies labelling.
Strings, horns, percussion, guitars and flutes carry on a captivating and inventive dialogue. From the opening notes of “Emilio (Any Day Now)”, we enter a universe of rich tones that is at once disorienting and familiar. The songs, sung in a confessional tone, are about letting go, renunciation and forgiveness of oneself and others.
Elliot plays with atmospheres and intensities and designs a multi-nuanced sound landscape, at times distilling gentle melancholy, on “Holy Water”, “True Love Might Not Find You in the End” and the interlude “While You Were Feeling the Water”, stepping up the cadence on “Dead Church” and “Dead Men Walking”. Antoine Gratton’s string quartet arrangements lift up “Holy Father” and “Easy Morning”, the latter piece illuminated by the kora.
City noises and country sounds punctuate the listening experience, stakeholders in the creative process. Closing out the offering, the moving “You Are Free” leaves us on a note of lucid hope as the final guitar chords resonate.
Easy Morning is produced by Elliot Maginot and his sound brother, Connor Seidel. Elliot Maginot (voices, acoustic guitar, piano, organ, charango, banjo, mandolin, Wurlitzer, percussion) is accompanied by Émile Farley (bass), Mathieu Le Guerrier (drums), Robbie Kuster (balafon, marimba, glockenspiel, musical saw, xylophone), Élage Diouf (percussion), Connor Seidel (percussion), Salif Sanou (Peule flutes, kora), Alex Francoeur (flute, clarinet, saxophone), Rémi Cormier (bugle, trumpet, French horn), Odette Hélie (accordion), Camille Paquette-Roy (cello), Edith Fitzgerald (violon), Sarah Martineau (alto), Amélie Lamontagne (violon) and Marie-Christine Depestre, Franck Julien and Karine Pion (backing vocals).