
Marc Déry

dévoile son sixième album solo, J’aime ça quand t’es là. Ce nouvel opus, enveloppé de riches textures sonores, d’échantillonnages et de grooves créatifs, nous ramène à l’essentiel de la démarche mélodique de Déry, tout en la renouvelant. Les premiers extraits du projet, , , , et tout récemment , ont laissé entrevoir un album vivant, imagé, un brin nostalgique, mais bien ancré dans le présent et d’une grande richesse musicale.
Collaborant à nouveau avec Pierre-Luc Cérat, l’ancien bassiste de
avec qui il avait aussi coréalisé en 2019, Déry explore sur ce nouvel album les vastes possibilités de l’échantillonneur MPC que Cérat lui avait fait découvrir quelques années auparavant. Créant habilement des atmosphères enveloppantes, les chansons pigent dans des influences musicales variées : on entend des sonorités jazz dans Vlad Couture et Biscuit chinois, on devine des accords de bossa nova brésilienne dans Territoires du Nord-Ouest, alors que Kekpart (avec Imposs) touche plutôt au hip hop.Outre cette collaboration avec Imposs, Marc Déry s’est également entouré de son frère Yves Déry, qui avait composé la musique de
à l’époque de et qui a travaillé avec lui à donner vie à cette nouvelle version de la chanson. Il s’est entouré, entre autres, des musiciens Jocelyn Tellier, Joseph Perrault et Jeremie Carrier.J’aime ça quand t’es là est un album qui allie les talents de Marc Déry pour ficeler des mélodies accrocheuses et pour raconter l’intime avec une grande justesse. Écrites dans un processus d’écriture automatique, les chansons regorgent d’images foisonnantes tout en touchant avec justesse à des sujets sensibles, dont la nostalgie lumineuse d’une ancienne relation amoureuse (Nous deux), le deuil (À soir c’est sûr ça scille) ou encore la peur de la solitude (Le dégel).
Deux multi-instrumentistes qui improvisaient avec leurs instruments, Déry et Cérat bâtissaient d’abord la structure de la chanson sur des riffs de guitares. Ensuite, Pierre-Luc Cérat explorait des sons sur l’échantillonneur pendant que Marc Déry travaillait les textes. « On improvisait une musique et quand on sentait qu’on tenait quelque chose, on l’adaptait tout de suite sur des mots en français. C’était important pour moi de me mettre en bouche les mots en français tout de suite. C’est plus naturel, plus facile. » explique Marc Déry.
Tiré du refrain d’Aquarium, le titre J’aime ça quand t’es là évoque quelque chose d’amoureux et de tendre, à la hauteur de cet album riche, sensible et d’une grande force.