The National Parcs
Les membres de The National Parcs (les vétérans du renommé groupe montréalais Freeworm) reviennent d'une promenade en forêt avec comme trophée de chasse un album hybride qui est un véritable hymne à la nature sauvage.
La nature se transforme en studio et leurs chansons prennent vie grâce à des sources sonores et visuelles entièrement naturelles : une hache qui fend une bûche, le sable qui coule entre les doigts, un coup d'aviron, des gouttes d'eau. Ils ont commencé en traînant leurs caméras et leurs microphones dans la profondeur des forêts autour d'eux, mais c'est le grime, le hip-hop, l'afrobeat, le baile funk, l'American Spirituals et le blues malien qui ont « formé » leurs oreilles.
L'album de The National Parcs rappelle que la liberté se retrouvera toujours au coeur de la nature… humaine. Tel est le message de Timbervision, enregistré et filmé dans la brousse.
Médias
Les membres de The National Parcs (les vétérans du renommé groupe montréalais Freeworm) reviennent d'une promenade en forêt avec comme trophée de chasse un album hybride qui est un véritable hymne à la nature sauvage.
Nés dans les recoins du Québec, du Malawi et de la Colombie-Britannique, les trois jeunes hommes ont grandi dans les rues de Montréal, bourdonnantes de tous les accents de la planète. Sur ce CD-DVD révolutionnaire, ils se dépouillent de l'inutile pour retourner à leurs racines enfouies dans les bois. La nature se transforme en studio et leurs chansons prennent vie grâce à des sources sonores et visuelles entièrement naturelles : une hache qui fend une bûche, le sable qui coule entre les doigts, un coup d'aviron, des gouttes d'eau. Ils ont commencé en traînant leurs caméras et leurs microphones dans la profondeur des forêts autour d'eux, mais c'est le grime, le hip-hop, l'afrobeat, le baile funk, l'American Spirituals et le blues malien qui ont « formé » leurs oreilles.
Les membres du groupe se sont progressivement greffés aux concerts de Freeworm, dès 2001. Déjà à cette époque, ils éprouvaient de la fascination pour les rythmes exotiques et syncopés issus des bruits d'érablières et de canots sur l'eau. Montréal a découvert cette année-là leur expérience scénique alliant échantillonnage de son et d'images: leur prestation au Club Soda lors du festival Montreal Electronic Groove leur a d'ailleurs mérité le MIMI du meilleur spectacle de l'année. Après deux albums de Freeworm, le partenariat s'officialise sous le nom de The National Parcs. Ce fin mélange de l'anglais et du français, dans le nom même du groupe, évoque évidemment la biodiversité de leurs sources d'inspiration.
De l'hiver au printemps suivant, le groupe est sorti des sentiers battus pour échantillonner la matière première de Timbervision. À des kilomètres du studio le plus proche, ils ont découvert des ambiances et des échos différents de tout ce qu'on pouvait trouver en ville. Sur le DVD, on entend et on voit les trois homo sapiens dans leur environnement en train de frapper avec des baguettes ou de sauter sur leur « quatre roues ». L'album de The National Parcs rappelle que la liberté se retrouvera toujours au coeur de la nature… humaine. Que tout le monde à se joigne à la fête et fasse en sorte qu'elle ne se termine jamais !... tel est le message de Timbervision, enregistré et filmé dans la brousse.
Selon Vincent Letellier (alias Freeworm) : « Nous voulions créer une oeuvre pour faire danser les cinq continents, et on a besoin de plus qu'un album pour faire ça. Il faut de la musique et de la vidéo qui se développent ensemble, enregistrées comme une seule unité. » Chimwemwe Miller, qui participe à la composition et à l'écriture avec Vincent, ajoute : « Si on veut rassembler le monde, on a besoin de chansons d'étés qui se moquent des frontières et des limites, mais on ne peut pas ignorer les images plus sombres comme la mort qui apparaît dans un costume de squelette ni les cendres qui tombent à plein ciel sur l'Afrique comme de la neige. » Ian Cameron, le directeur visuel partage cet avis : « Avant tout, on ne peut pas donner un coup de fil à six milliards de voisins sans savoir d'où l'on vient soi-même. »
VINCENT LETELLIER (alias Freeworm), PAROLES ET MUSIQUE
Vincent est né à Luskville, un tout petit village de l'Outaouais. En 1992, alors un musicien polyvalent qui cherchait à explorer toutes les possibilités de sa guitare électrique, il a quitté son premier groupe pour trouver de l'inspiration dans le multiculturalisme de Montréal. Vincent a lancé son premier album, sous le nom de Freeworm, en 2000. Vegetation = Fuel (Hydrophonik/Indica) décline des échantillons organiques en liste d'écoute urbaine où se mêlent breakbeat, basse et percussions, liquid jazz et hip-hop. La scène musicale québécoise en a alors pris bonne note. Peu après, Vincent faisait des remix pour Bran Van 3000 et Adam Chaki, en plus de participer à la production du disque Rêver mieux de Daniel Bélanger. Il est aussi reconnu pour son talent à concevoir des bandes sonores. Il a voyagé en Europe, au Brésil, au Vietnam et en Afrique de l'Ouest. Ce talent qu'il a fait fructifier se manifeste sur Solar Power, son album de 2003 louangé par la critique, auquel participent 27 collaborateurs. Timbervision est un retour ambitieux, sous forme multimédia, à une préoccupation constante : l'intégration des sons de la forêt et d'une exploration de la pop d'avant-garde.
CHIMWEMWE MILLER, PAROLES ET MUSIQUE
Chimwemwe est arrivé sur la scène locale dès son arrivée à Montréal en provenance du Malawi à l'âge de sept ans… et il y joue toujours. Les groupes les plus divers profitent de ses talents de percussionniste, trompettiste, pianiste et chanteur depuis son adolescence. Dans les années 1990, il a joint le People's Gospel Choir de Montréal où il était baryton-basse soliste. Chimwemwe a également été conteur pendant de nombreuses années, en plus d'écrire, de jouer, de mettre en scène et d'enseigner le théâtre, notamment avec le Black Theatre Workshop. Il a amorcé sa collaboration avec Freeworm lors du spectacle de 2001 en sidérant les spectateurs par sa présence charismatique aux percussions et au beatbox. Il vient de se joindre au « nouveau » groupe The National Parcs pour la balade en forêt. En outre, Chimwemwe est titulaire d'un baccalauréat en beaux-arts (études interdisciplinaires) de l'Université Concordia.
IAN CAMERON, RÉALISATEUR
Ian a lui aussi vécu très jeune en Afrique, mais il a quitté la Côte d'Ivoire pour passer la majeure partie de son enfance à Aylmer au Québec, pas très loin de la ville natale de Vincent. Il a acquis une solide expertise en production de vidéoclips pendant ses études de baccalauréat en production cinématographique à l'Université Concordia et, en 2000, il s'est lancé dans le domaine du mixage vidéo en direct (VJing). Depuis, il partage la scène avec certains des DJ les plus renommés du monde et se produit lors de grands festivals. Même s'il aime la spontanéité du mixage vidéo en direct, son travail avec The National Parcs lui permet de transposer la fusion de l'image et de la musique dans un territoire vierge. Avec Timbervision, il a eu pour la première fois l'occasion de réaliser une expérience visuelle qui se prolonge sur un album entier. Ian occupe aussi le poste de Coordinateur de Production et de Post-Production pour la majeure en intermédias/cyberarts de l'Université Concordia.
Vous aimez nos artistes et leur musique ?
Abonnez-vous à notre infolettre mensuelle.
Ce site est protégé par reCATPCHA et la politique de confidentialité et les termes et conditions de Google s'appliquent.