Zébulon

C’est à l’âge de 11 ans que Marc Déry (basse, voix), Yves Déry (guitare) et Alain Quirion (batterie) s’initient à la musique. Quelques années plus tard, alors qu’ils sont âgés de 20 ans, Yves Marchand (claviers) se joint au groupe. Ce sera l’antichambre de l’aventure Zébulon, une aventure qui perdurera en se renouvelant constamment et qui participera incontestablement à la création du paysage musical québécois tel que nous le connaissons à ce jour.
Médias
La naissance du Zig
C’est à l’âge de 11 ans que Marc Déry (basse, voix), Yves Déry (guitare) et Alain Quirion (batterie) s’initient à la musique. Quelques années plus tard, alors qu’ils sont âgés de 20 ans, Yves Marchand (claviers) se joint au groupe. Ce sera l’antichambre de l’aventure Zébulon, une aventure qui perdurera en se renouvelant constamment.
En 1992, Zébulon voit le jour et prend son véritable envol public et médiatique l’année suivante, après avoir remporté L’Empire des Futures Stars. L’année 1994 marque la sortie de leur premier album éponyme, qui sera immédiatement acclamé par la critique. Propulsé par le succès « Les femmes préfèrent les ginos », l’album marquera également les ondes radios avec « Job steady » et « Adam et elle » tandis que la pièce « Marie Louise » deviendra une incontournable lors des prestations fort rock du groupe.
L’incontestable contribution de Zébulon au paysage musical québécois sera soulignée dès 1994 par le Félix de la « Découverte de l’année » au gala de l’ADISQ.
En 1996, leur deuxième opus, L’oeil du Zig, connaît le même succès populaire. La S.A.A.Q. utilisera cette même année la pièce « Adrénaline » dans une première campagne musicale de prévention de la vitesse, propulsant encore davantage le groupe dans l’imaginaire québécois.
Jusqu’en 1997, les quatre comparses parcourent les routes du Canada, des Maritimes à Vancouver, et se produisent outre-Altantique, en habillant d’harmonies complexes et éclatées des sujets basés sur des microcosmes et l’observation du quotidien.
Les quatre Zigs clôturent leur fructueuse épopée musicale au sommet de leur gloire en annoncant leur séparation en 1997, quelques jours avant de reçevoir le prix du « Groupe de l’année » à l’ADISQ, afin de se consacrer d’un commun accord à des projets solo et personnels… jusqu’à leurs retrouvailles.
Fin 2007, les quatre membres originaux se sont réunis dans un même studio pour voir si les étincelles y étaient toujours. Le résultat fut instantané : cette chimie jamais disparue jumelée à la stimulation de retravailler pour la première fois en onze ans sous la légendaire bannière les a poussés à l’improvisation. En résulte de nouvelles maquettes dont les pièces prendront forme comme complément à l’album compilation Retour sur mars, lancé en septembre 2008. Le groupe reprend donc là où il avait laissé, avec une maturité et une expérience plus à point que jamais et motivé à reprendre la scène d’assaut pour renouer avec son public.
À une époque où le rock est toujours de mise, où les relations hommes-femmes ne sont guères plus simples, les quatre membres ont bien sûr vieillit, mais leur musique n’a pas pris une ride! Éternels adolescents dans l’âme, l’actualisation du groupe ne fera que nous replonger dans une musique tournée vers l’avenir. Une occasion éphémère de refaire la fête avec eux avant que le groupe ne retourne à nouveau loin des projecteurs…
Trajectoires solo: 1997 à 2007
Marc Déry lance son album éponyme au printemps 1999, qui remporte le Félix d’ « Arrangeur de l’année ». Puis suivra À l’avenir en 2002, dont la pièce « Depuis » se mérite le prix SOCAN de la chanson la plus tournée à la radio. À l’automne 2005, il présente À la figure, un album notamment inspiré de sa plus belle création: sa fille, née l’année précédente.
Yves Déry, de son côté, se consacre aux jeunes talents émergents en réalisant pour eux des démos dans un studio d’enregistrement qu’il met sur pied. En parallèle, il continue d’appuyer son frère Marc à la guitare et à la voix lors de multiples tournées, tout en se consacrant à des projets divers.
Yves Marchand collabore avec plusieurs artistes de renom tels que France d’Amour, Sylvain Cossette, Richard Petit, Caroline Néron et Les Tubes. Après avoir apprivoisé un nouvel instrument, la guitare, il lance également, en avril 2004, un album solo intitulé Belvédère et travaille en tant que directeur artistique pour de nombreux artistes de la relève via son studio d’enregistrement.
Alain Quirion, l’un des percussionnistes les plus sollicités du Québec, n’est pas en reste. En plus de faire partie du groupe Porn Flakes, il évolue aux côtés des Robert Charlebois, Daniel Bélanger et de plusieurs autres artistes et collabore aux enregistrements en studio et aux tournées de Marc Déry.
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