vendredi, 24 mars 2023
MATT HOLUBOWSKI dévoile Like Flowers on a Molten Lawn
dévoile son quatrième album, , disponible dès aujourd'hui en format CD, vinyle ainsi que sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement.
On ramasse toutes les fleurs sur le gazon, auprès de
durant l’écoute de ce nouvel album qui nous arrive comme une histoire. Il nous fait commencer par la fin, avec la pièce End Scene, révélée en novembre dernier. Puis Gardens v. Mowers, littéralement imaginée comme une dispute amère entre un jardin et une tondeuse, illustre habilement toutes les complaisances qui nous habitent, nous empêchent d’atteindre nos objectifs et parfois nous poussent à faire spécifiquement ce que l’on essayait de contrer. Tout au long de l’écoute, les voyages se font multiples, autant dans les sonorités choisies par l’auteur-compositeur-interprète que dans les thématiques abordées. L’Orchestre symphonique national estonien s’emboîte avec virtuosité dans les arrangements de trois des chansons. On assiste à un déplacement spatial, alors que le chanteur offre une rare pièce en français, La lune est morte de rire. La chanson Sandy Cove, quant à elle, laisse entendre Sarah Pagé qui joue du koto, impressionnant instrument à cordes d’origine japonaise. La très actuelle et réconfortante I Left The Light on, est un doux rappel que nous ne sommes pas seuls. Parfois, il ne suffit que d’allumer le phare de l'empathie pour que les âmes perdus retrouvent leur chemin.I LEFT THE LIGHT ON
I left the light on
On in the house
There’s something I’m after that’s freaking me out
Running faster after blunders
You’re not alone
You’re a walking disaster
Always in doubt
Wondering what they’re
Talking so loudly about
a construit l’univers de son nouveau long jeu à partir du poème Spring is Like a Perhaps Hand de EE. Cummings. Pour l’artiste, ça parle du printemps qui lentement, soigneusement et parfois avec difficulté, finit par nous ramener les fleurs: «Ça a été un rappel pour moi… d'accepter que certaines choses mettent du temps à se réaliser», dit Matt. Il explore ainsi les cycles de morts et de renaissances, grandes ou petites. Les saisons, les idées, les époques, la vie, l’amour.
nous laisse entendre la voix, le piano et les claviers de Matt Holubowski qui signe la coréalisation. Réalisé par Pietro Amato, que l’on peut également entendre au piano, au cor français et aux synthétiseurs, l’album met en valeur le talent des fidèles complices de Matt: Marc-André Landry (basse), Marianne Houle (violoncelle, voix), Stéphane Bergeron (batterie) et Simon Angell (guitare). L’album a été mixé par Mark Lawson et le mastering a été confié à Harris Newman.